Synopsis
1957. Dans la ville de Mostaganem en Algérie, pendant l’occupation française, au plus fort de la répression des maquisards du F.L.N, où l’on pratiquait la torture, l’intimidation et des exécutions publiques, deux policiers, l’un (Iklef) autochtone et l’autre (Rubio) d’origine italienne, voient leurs relations professionnelles tissées depuis près de deux décennies, s’effriter au fil des événements et de la nature des missions qui leur sont confiées.
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (11)
Production et distribution (3)
- Production déléguée : Les Films du Phoenix
- Distribution France : Les Films du Phoenix
Générique détaillé (11)
- Producteurs délégués : Kamel Hassen-Khodja, Franc Marre, Mohamed Saim
- Scénaristes : Okacha Touita, Mohamed Bouchibi
- Directeurs de la photo : Allal Yahyaoui, Allel Yahiaoui
- Auteur de la musique : Rachid Bahri
- Monteuse : Mina Chouikh
- Ingénieurs du son : Jean-Jacques Ferran, Camille Mestre-Mel
- Costumes : Nadia Danielle Mesmoudi, Abdelhalim Rahmouni
- Assistant son : Laurent Zeilig
- Attaché de presse (film) : Akinhola Wazi
- Décors : Mohamed Oulhaci
- Mixage : Bruno Lecoeur
Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Langue de tournage : Arabe
- Origines : Algérie, France
- EOF : Non précisé
- Nationalité : Minoritaire français (Algérie, France)
- Année de production : 1999
- Sortie en France : 01/12/1999
- Durée : 1 h 40 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Numéro de visa : 70.984
- Visa délivré le : 26/08/1999
- Agrément : Oui
- Formats de production : 35 mm
- Type de couleur(s) : Couleur
Actualités & distinctions
A propos
La Guerre d’Algérie a inspiré suffisamment peu de films pour qu’on soit magnanime à l’égard de celui d’Okacha Touita. Le cinéaste évoque le cas de conscience d’une société confrontée à la tragique imminence de son propre chaos. " Le Cri des hommes " possède une force de conviction qui doit beaucoup aux moyens de fortune de sa réalisation, entreprise en 1990 et contrée par la censure jusqu’à aujourd’hui. C’est un film militant avec tout ce que cela suppose de passion et de pugnacité. Une œuvre martyre dont la vision s’impose comme un devoir de mémoire et de civisme conjugués.
Jean-Philippe Guerand – Le Nouveau Cinéma, Décembre 1999